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Leah à contretemps – Becky Albertalli

Je vous parlais en début d’année de mon premier coup de cœur de 2018 : Moi, Simon, homo sapiens de Becky Albertalli. La suite, Leah à contretemps, vient de sortir et comme je suis allée voir le film « Love Simon » au cinéma, j’ai eu envie de le lire.


Leah, la meilleure amie de Simon, personnage principal de Moi, Simon 16 ans homo sapiens, a un secret. Malgré le coming out de Simon l’an passé, Leah n’ose pas avouer à ses amis et ses proches qu’elle est bi. Ni qu’elle craque sur une fille hétéro et en couple, donc inaccessible. Leah est ronde et malgré une apparente confiance en elle, elle traîne derrière elle un mal être qui la ronge et qui lui complique la vie et ses relations avec les autres.


Je me suis beaucoup (trop ?) identifiée à Leah en lisant ce roman. C’était comme si Becky Albertalli me connaissait et avait décidé d’écrire sur moi. Toutes les faiblesses de Leah sont les miennes comme l’est sa façon de donner le change devant les autres. Beaucoup de passages de ce livre me donnaient l’impression de lire mon autobiographie. Je vous avoue donc que ce livre m’a vraiment perturbée.


Sentiment partagé, donc, pour cette suite que j’ai d’ailleurs trouvée moins bien écrite que le premier. Les phrases sont brutes, peu réfléchies et pas du tout travaillées. Effet peut-être voulu puisque cela colle au caractère du personnage principal mais qui laisse un arrière-goût de brouillon voire d’œuvre bâclée. L’histoire n’est toutefois pas sans intérêt même si la fin à l’eau de rose était trop nœud nœud à mon goût.


Ayant vu le film Love, Simon la semaine précédent ma lecture, j’ai eu beaucoup de mal à imaginer les décors et les personnages comme ils étaient dans le livre, principalement parce que l’actrice de Leah est tout sauf ronde dans le film et que cet aspect est mis en avant dans le livre, cela ne colle tout simplement pas. Quelques efforts sont encore à fournir dans le monde du cinéma de ce côté-là.


Globalement Leah à contretemps n’est pas un mauvais livre mais je ne n’ai pas retrouvé les émotions que me faisait ressentir Moi, Simon 16 ans homo sapiens. Si vous l’avez lu ou si vous en avez l’intention, j’aimerais bien avoir vos avis pour les confronter au miens, peut-être influencé par mon ressenti objectif.


À bientôt pour de nouvelles lectures.

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